Grégoire Biyogo
Ciref-Icad
2000
227 p.
4ème de couverture : Par ce temps de désastre ou le silence des derniers grands érudits devenait oppressant face à la crise des valeurs qui bat sauvagement nos cités, il était urgent de témoigner pour les valeurs d’éternité qui nous ont bâtis et que nous avons bâties. C’est que la confusion générale de la plèbe comme celle de ceux qui dirigent le destin des sciences et des nations, perdurait, l’urgence était là, devant nos portes. De parler pour ce qui ne passe pas : La vertu de la science du Mvett. Il convenait en effet, de nommer le logos solaire, parole cachée par quoi l’exode des africains, ici des fangs anciens, reçoit un nouvel éclairage. Ce logos, dont la lumière fulgurante a traversé la harpe d’Oyone Ada Ngone, va éblouir les vues et renouveler l’espérance, en activant la solidarité, l’initiative et l’invention face au péril et à l’imminence de la mort.
La seconde raison pour laquelle il était devenu impérieux de lever le voile sur ce sujet ancien et de sonder son mystère est sa grande méconnaissance et l’extraordinaire banalisation qui l’affectent encore dans le société moderne, mais d’abord chez les fangs.
Or, le Mvett recouvre des enjeux demeurés insoupçonnés par le monde moderne, qui les a perdu sur le chemin de l’oubli et du délaissement par sa modernité sans partage des leçons du passé. Sa modernité sans autre. Mais ce qu’il avait ainsi perdu sur le chemin douloureux de son errance, nous voudrions pouvoir le susciter chez les jeunes générations, pour l’essentiel vagabondes, sans culture, ni musique, ni philosophie ancienne. Or, cette étrange manière de dire le moderne, de regarder et de dire le monde en se privant des vieux livres burinés de sagesses , voilà le lieu du détournement de notre avenir.
L’avenir ne s’écrit-il pas qu’au passé ?
L’ Auteur : Lauréat de la sorbonne, fondateur de l’ICAD, Grégoire Biyogo est enseignant à l’université de Libreville au Gabon et à l’université de Paris XII en France.
Commentaire :
