L’affaire Léon Mba

Gaston Rapontchombo

Silence (Editions)

2002

230 p.

4ème de couverture : « Pourquoi le premier président de la république Gabonaise, Léon Mba, fut emprisonné puis envoyé en exil par l’administration coloniale française trente ans avant son accession à la magistrature suprême ? Posez la question à un ancien Librevillois, il vous répondra certainement que c’est pour une anthropophagie ou pour sorcellerie, peut-être pour malversation et abus de pouvoir, mais très rarement pour son engagement politique. Comme cette période de sa vie n’a jamais été suffisamment élucidée, il m’a semblé opportun qu’une mise au point s’imposait au moment du centenaire de sa naissance. Pour ce faire, j’ai eu recours aux archives conservées en France et couvertes pendant longtemps par le secret administratif. Ce sont là et de loin, les documents qui ont été les plus utiles à mon sujet. je ne pense pas que l’essentiel de ces papiers m’ait échappé ». Gaston Rapontchombo

« L’affaire Léon Mba est ce scénario mis en place en 1931 par l’administration coloniale et ses alliés, européens et indigènes, contre un homme qui avait osé braver « l’établissement », les règles et les lois qui sous-tendaient la domination coloniale.

Lorsque le lecteur, emporté par la beauté du langage, pénètre dans les méandres de ce « roman noir », il se trouve stupéfait et contrarié d’avoir été des décennies durant berné par une vraie fausse histoire.

L’histoire de Léon Mba ressemble étrangement à celle des autres leaders de l’époque coloniale, nationalistes qui ont connu les prisons de leurs pays après de vils procès diffamants, bons prétextes pour les éloigner de la masse influencée par eux. « L’affaire Léon Mba » de Gaston Rapontchombo lève le voile sur un évènement qui a agité la classe politique d’alors. Il faut lire cet ouvrage pour mieux comprendre un pan de l’histoire contemporaine du Gabon ». Pr Anges F. Ratanga Atoz

L’ Auteur : Né à Libreville le 24 Janvier 1927, Gaston Rapontchombo est titulaire d’un doctorat en 3ème cycle en biologie végétale soutenu en 1966 à Paris (Orsay) avec la mention très honorable et les félicitations du jury. Après avoir travaillé au laboratoire d’agronomie tropicale du museum d’histoire naturelle de Paris en qualité de vacataire, tout en se livrant à des recherches personnelles, il rentre définitivement au pays en 1969. Le Gabon lui doit la création – ex-nihilo – de la direction générale des archives nationales, de la bibliothèque nationale et de la documentation Gabonaise (D.G.A.B.D) qu’il a équipée et dirigée jusqu’en 1990. A la suite d’évènements indépendants de sa volonté, il quitte la D.G.A.B.D – alors que l’œuvre entreprise était loin d’être achevée – et est nommé conseiller spécial du président de la république, poste qu’i occupera jusqu’à sa retraite en 1996. Homme de culture et travailleur infatigable, il prépare, avec la rigueur qu’on lui connaît un dictionnaire des superstitions et des croyances populaires du Gabon. Gaston Rapontchombo est marié et père de huit enfants.

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