Tsira Obiang Engo Ovono & Meye me Ngomo Mve Mwadzang
Dagan Editions
2013
66 p.
4ème de couverture : Awu est un document illustré de sociologie générale consacré à un aspect de la culture africaine, précisément celle du peuple Ayong. Il concerne les différents questions liées à la mort, au rituel des funérailles (Edze-mbim), considérées dans leur début et dans leur durable période, qui se termine par Mesông, la levée de deuil. La population étudiée ici est c’elle de l’ayong Ntumu, apparenté aux groupes betsi et fang, riverains des fleuves Ntem et Woleu au Gabon, en Guinée équatoriale et au Cameroun.
La rigueur scientifique de la narration des faits plutôt récents, permet de formuler le vœu que les auteurs parviennent à susciter soutien, collaboration et encouragement de chercheurs avides d’en savoir davantage sur ce peuple, depuis l’avènement en Afrique de l’homo habilis, le troisième australopithèque qui, déjà apte à réaliser et à planifier ce qu’il désirait, inventa des pratiques et des outils spéciaux à des fins précises.
L’ Auteur : Tsira Obiang Engo Ovono est informaticien, diplômé de l’institut africain d’informatique à Libreville. Actuellement, il est président de l’association Gabon Japon (AGAJA). Sa quête culturelle de conservation des legs ancestraux auprès des derniers vieillards, a fait de lui une véritable bibliothèque.
Mwadzang Meye me Ngomo Mve est informaticien, diplômé de l’académie de Montpellier, secrétaire général de la fondation Mebege et directeur des ateliers DNEdition. C’est un passionné de cultures ouvert sur le monde et les nouvelles technologies.
Commentaire : Ce document est une intéressante description des différents évènements liés à la mort chez le peuple Ayong.
Les auteurs remettent en cause la classification actuelle du peuple Fang/Bulu/Beti : « Le regroupement Ayong ou Afiri pour caractériser les peuples Bekuini, Nfan, Okak, Mevu me Ndene, Bulu, Ewondo, Etôn, Mvaèñ et Ntumu est bien plus pertinent que ceux qui ont été proposés ou établis par les ethnologues du 19ème siècle. En effet, ces derniers avaient bien perçu une unité linguistico-culturelle des peuples issus d’Afiri-Kara, mais ignorant la substance et n’en saisissant que peu ou prou les formes, ils commirent de grossières erreurs qui malheureusement sont devenues des vérités scientifiques aujourd’hui » . Bien entendu les ethnologues du 19ème ne reviendront pas s’expliquer mais on aimerait entendre ceux d’aujourd’hui sur ce sujet.
