Spectacle et idéologie dans la posthectomie au Gabon

Jean Ferdinand Mbah

CERGEP / Les Editions udégiennes

1997

109 p.

4ème de couverture : L’importance de la posthectomie dans la société Nzebi touche au domaine de l’imaginaire qui s’exprime à la fois sur le plan du vécu-représenté et du vécu-agi. Le spectacle et la fête, réunis dans le terme likinda, apparaissent ici comme ce lieu et ce moment où se jaugent, s’affrontent, s’allient et se neutralisent des forces sociales contraires. les mikoki brandis toujours par les ainés pour maintenir l’ordre dans le groupe, sont à la fois pouvoir par l’organisation méticuleuse du rituel et idéologie par l’impossibilité qu’à le néophyte de contester le déjà-donné, le déjà-là.

Ce texte n’envisage pas la posthectomie comme le résultat d’un consensus quasi général de la société Nzébi, ouvre la voie à une approche des phénomènes sociaux qui met l’accent sur les rapports hégémoniques à la faveur desquels un groupe social impose son idéologie aux autres groupes.

L’ Auteur : Jean-Ferdinand Mbah, docteur en sociologie et diplômé de l’Orstom, est maître-assistant (CAMES). Enseignant au département de sociologie de la faculté de lettres et sciences humaines de l’université Omar Bongo de Libreville depuis 1979, il a été responsable de la programmation scientifique et de la recherche de 1995 à 1996 puis actuellement responsable des publications et du comité de rédaction du CERGEP.

Il a publié La recherche en sciences sociales au Gabon, Paris, L’Harmattan « Coll. Logiques sociales », 1987.

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